Vous avez trouvé les partenaires pour coproduire l’album d’un artiste.
Pour que cette aventure soit une réussite, il y a quelques pièges à éviter.
Voici 5 erreurs à ne pas commettre.
1. Ne pas clarifier les rôles
Les rôles et responsabilités de chacun (production, promotion, distribution) doivent être définis.
De même, un gérant (ou coproducteur délégué) doit être désigné.
Il sera responsable de la gestion opérationnelle de la coproduction : engagement des dépenses, encaissement des recettes, gestion des relations avec les autres parties prenantes. Ce rôle est indispensable à la coordination de la coproduction.
2. Ne pas définir les apports et la répartition des revenus
Ce que chacun met dans la balance doit être défini : apports financiers, matériels ou en compétences. Il faut valoriser ces apports pour définir la répartition des revenus et des éventuelles pertes entre chacun.
Et bien sûr, indiquer la manière de déterminer le résultat financier : quelles recettes (ventes, concerts, droits d’auteur) et quelles dépenses (production, promotion, frais divers) seront prises en compte dans le calcul du bénéfice net.
3. Ne pas protéger ses droits d’auteur et ses droits voisins
Il est impératif de s’assurer que le contrat de l’artiste en bonne et due forme est bien signé et que le coproducteur qui détient le contrat l’a bien apporté à la coproduction. Il faudra également déclarer les phonogrammes à la SCPP pour percevoir les droits voisins.
De même, il est nécessaire de vérifier la cession des droits des œuvres reproduites sur l’album et leur dépôt dans une société d’auteur. Le risque est de ne pas percevoir les revenus qui y sont liés.
4. Ne pas définir un budget
Les coproducteurs doivent être d’accord sur le budget. Cela permet de cadrer les dépenses.
Surtout, le budget représente ce sur quoi les coproducteurs ont décidé de s’engager. C’est l’objet essentiel du contrat. De plus, le budget permet de suivre l’évolution des coûts.
Il devra être approuvé par tous les partenaires et régulièrement mis à jour.
5. Ne pas ouvrir un compte bancaire dédié à la coproduction
Pour éviter toute confusion et faciliter la gestion financière, il est fortement recommandé d’ouvrir un compte bancaire spécifique à la coproduction.
Ce compte, qui doit être ouvert au nom du gérant, permettra de séparer les fonds liés à l’album des autres finances personnelles ou professionnelles des partenaires. Il facilitera ainsi une gestion transparente et claire des recettes et des dépenses.
En évitant ces cinq erreurs, vous maximisez vos chances de succès tout en préservant vos intérêts.
En cas de doute, n’hésitez pas à nous consulter via le formulaire ci-dessous.